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Antoine Voyage...

27 août 2013

Back in Lyon

Les retours ont leurs qualités et leurs défauts.

Reparti à l'est sur le Sri-Lanka pour repartir à l'ouest sur l'Europe, le trajet du retour fut long et les quelques 7 heures à l'aéroport de Colombo de 22h à 05h furent longues. C'est donc une 30aine d'heures qu'il m'a fallut pour rallier Malé à Lyon et environ 40-45 heures sans dormir.
Arrivé à Genève, pas de sac à dos. Il n'a pas suivi jusque là et j'ai du attendre lundi soir pour le voir arriver, livré non sans un gros soulagement. Sans qu'il n'ait contenu d'objets très chers, j'ai l'impression que ce sac fait parti de moi, sorte de fidèle compagnon de mes virées mondiales, à défaut d'être mondaines.
Retrouver une bonne douche et un bon lit ainsi que Sophie fut agréable. Certes cela sonne la fin des vacances, le retour aux lyonnaiseries et au travail mais il faut bien revenir pour pouvoir repartir !...
La journée off de lundi était nécessaire afin de me reposer et reprendre sur une semaine de 4 jours est toujours meilleur pour le moral !

Le bilan est forcement positif et nous avons vraiment apprécié la découverte du Sri-Lanka, ce joli pays accueillant et riche de sa culture et de ses paysages.
Les Maldives étaient également une très belle destination. Si j'ai été un peu déçu par le niveau de prise de conscience écologique, les plongées et baignades dans ses eaux turquoises furent un grand plaisir.

Les idées de voyage ne manquent pas et déjà elles se profilent dans ma tête. Ce sera l'Afrique ou l'Amérique du Sud mais une virée en Corse, après presque 8 ans sans y être allé me parait obligatoire...

N'ayons pas peur de concrétiser nos rêves et nos envies et gardons un grain de folie et d'émerveillement dans ce monde dont l'actualité nous rappelle un peu trop la bêtise humaine.

Pace Salute

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24 août 2013

Les Maldives, le décor de rêve et l'envers du decor

Je m'envole, destination Male, la capitale des Maldives. Je n'ai rien de prévu, pas même un guide. Très heureux de cette nouvelle découverte, c'est en survolant les atolls à mon arrivée que le doute s'installe. Que peut faire un routard ici ? Ce n'est pas un endroit à "routards", pour ceux qui n'ont rien prévu et qui n'ont pas programmé les dollars en conséquence.

A mon arrivée, la douanière me refuse l'entrée si je n'ai pas d'hôtel de prévu. Ca commence bien et ça confirme mes inquiétudes. Pour finir je passe et j'appellerais de mon hôtel pour leur indiquer le nom. Les voila rassurés, je ne suis pas un SDF.
Un bateau relie l'aéroport à la ville. Je me trouve un hôtel pas trop cher (pour les Maldives) et pars découvrir la ville en cherchant où aller, sur quel atoll, sur quelle île.

Célèbres pour leurs plages et leurs fonds marins, les Maldives apparaissent comme une destination où « tout n’est que rêve et volupté ».
Le décor correspond à tous les clichés d'un paradis tropical : le lagon turquoise, aux eaux cristallines et tièdes, peuplé de milliers de poissons multicolores, la plage immaculée qui borde chaque île avec sa corolle de sable, poussière de corail.
Au-delà de ce décor idyllique, il faut savoir que la montée des eaux due au réchauffement climatique menace à terme l'archipel dont le point culminant se situe à 3 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Certaines prévisions annoncent que les Maldives pourraient avoir disparu en 2100. Pour l'instant, l'élévation du niveau de la mer est limitée à 3 mm par an.

Je découvre une île qui grouille, avec ces innombrables voitures et scooters malgré la taille de l'île. C'est un ensemble de blocs en béton disgracieux dont l'urbaniste a du partir en exil ou s'est pendu à un cocotier. Et c'est sale. Plastiques, canettes, bouteilles, papiers jonchent le sol, flottent à la surface de l'eau. 
La seule plage est artificielle. Le rêve à l'état pur... 
Je trouve une destination pas trop lointaine. Ce sera l'île de Gulhi, à 1h30 de navette de Male. Un bungalow pour 45$ par nuit.

J'arrive sur l'île ou l'ilot plutôt après un voyage dans une embarcation locale où des dauphins me font l'honneur de leur présence. Je suis content de me poser dans ce petit bungalow nickel, à 15 mètres de l'océan, sur une plage de sable blanc. 
L'île est si petite qu'on en fait le tour en 15 minutes... 
Je ne suis pas dans un de ces "resort" à 1 000 dollars la nuit mais déjà que ce n'est pas mon grand plaisir, ca le serait encore moins seul.
Je pends le rythme local. Baignades, farniente, lecture dans mon transat. Un endroit un brin paradisiaque qu'il faudrait partager à deux. Mais l'oiseau est reparti trop tôt... 
La nuit avec sa pleine lune qui scintille à la surface de l'océan permet même un bain nocturne.
Mais pas question de boire ou autre petit elixire aux Maldives. Le pays, musulman, n'autorise pas la vente d'alcool ni même que l'on vienne avec. Le coca frais restera donc la boisson du séjour ! 
Là encore les Maldives me font découvrir l'envers de son décor. Ils ont l'air d'avoir la conscience écologique aussi développée qu'un ingénieur de chez Total. Je retrouve le plastique, les papiers, les boites de conserve. Tout est jeté à la mer, par terre ou brulé sur un bout de l'ilot. Il y a entre les images idylliques projetées sur de beaux écrans plats ou les feuilles de papier cartonnes et glacées des agences de voyage qu'on nous sert en France et l'arrière boutique une grande différence, visible, presque gênante.

Je me bats pour trouver une solution pour plonger. Je suis venu en repérages... Est-ce réellement ce paradis de la plongée ?, l'un des meilleurs spots si ce n'est la Mecque de la plongée ? 
L'île, peuplée d'environ 800 âmes ne possède pas de club. Il faut contacter les clubs situés sur l'île voisine de Maafushi. 
J'y parviendrais. Un jet ski viendra me chercher pour me rendre à Maafushi. C'est un peu cher mais fun ! Je n'ai pu plonger que deux fois mais quelles plongées ! Raies, requins, napoléons géants, tortues et autres poissons multicolores peuplent ses fonds. Les coraux sont beaux et semblent panser lentement leurs cicatrices du tsunami.

J'avoue que je ne serais pas resté ici des semaines entières car si j'aime me reposer et passer en mode "speed economy", il ne faut pas abuser des bonnes choses...

Je suis revenu ce matin sur Male et plutôt que d'arpenter cette île, je me suis calé dans mon hôtel d'arrivée afin de mettre à jour ce blog que j'aime toujours autant remplir.

H-5 avant l'envol pour Colombo, h-30 environ avant Lyon.......

Pace Salute et n'oubliez pas, le voyage est celui que l'on fait et non celui que l'on suit. 
Je crois qu'on peut également l'appliquer à nos propre vies
.

18 août 2013

Le sud, de Tangalla à Galle

Ce nouveau voyage en bus ne fut pas le plus pénible. Peut-être commençons-nous à nous y habituer...

Nous arrivons à Tangalle et trouvons refuge dans une sympathique guest-house aux bords de la plage à Goyamboko. Tangalle possède une myriade de plages mais beaucoup ne permettent pas qu'on s'y baigne en raison du courant mais celle-ci le permettait.
Le voyage touche à sa fin pour Sophie, dans quelques jours elle reprendra les airs pour un retour sur sa terre natale lyonnaise. Alors nous nous posons tranquillement, profitant du beau temps, de la plage et de ses grosses vagues. J'y passe des heures, tel un enfant dans un parc d'attraction.

Rekawa et la plage aux tortues. Après un bon diner, nous partons pour la plage de Rekawa à une quinzaine de kilomètres de Goyamboko. Nous passerons plus de 2 heures, de nuit, à observer les tortues venues pondre. Une fois encore les informations d'Ysabel, notre guide personnel, étaient des meilleures.
C'est émouvant de voir ces êtres fournir autant d'effort. La tortue est une espèce qui a peu évolué depuis des millions d'années. Seul un œuf sur 1 000 reviendra pondre ici, attire par le champ magnétique de la plage enregistré à la naissance. Clairement menacée, cette tortue verte mérite qu'on s'implique à sa sauvegarde. Mais la tache est difficile, l'homme un véritable prédateur.
Nous garderons longtemps l'image de cette tortue extenuée, regagnant l'océan aux prix d'immenses efforts.

Nous quittons notre agréable nid et nous dirigeons sur Galle. Dernière étape pour Sophie. Cette ville est vraiment différente des autres. C'est un ancien fort hollandais et on se croirait dans un autre pays. L'endroit est agréable, plaisant et invite à la déambulation.
Nous nous prenons une belle chambre, notre dernière car non seulement le voyage de retour va être long pour Sophie mais aussi parce qu'on le vaut bien...
Nous passons l'après-midi à nous promener, à observer la vie locale autour du cricket, LE sport national, à faire les boutiques locales et touristiques et autres petits restaurants.
Ce dernier jour de voyage pour Sophie fut doux et agréable. La vie semble couler sur nous. Nous ressentons déjà les bienfaits du voyage, de l'éloignement de nos racines et de nos vies. Ca fait un bien fou.

Nous quittons la ville en fin de matinée espérant que tout s'enchainera parfaitement pour que Sophie ne rate pas son avion prévu en fin de journée.
Là encore les coups de klaxon, la route encombrée du bord de mer reliant Galle a Colombo nous fatigueront. 
Un dernier tùk-tùk pour la route et nous arrivons à l'aéroport. Sophie s'engouffre dans le terminal et je me retrouve seul, dehors, avec mon sac sur le dos, un peu perdu. Je ne sais pas encore ce que je vais faire pour ma dernière semaine. Une girelle qui s'envole, ce n’est pas commun ca !
Pose sur un banc devant l'aéroport, je réfléchis, je potasse le guide du Sri-Lanka. Nous avons déjà fait un bon tour de l'île et il me reste le nord à découvrir. Mais ce n'est pas la région la plus attirante et les heures voir le jour et demi de bus pour y aller n'étaient pas très motivants. Un passage au guichet de Sri-Lanka Airlines finira par me décider. A 135 euros le billet pour les Maldives, ca vaut le coup de tester ce pays qui, pour des raisons subaquatiques m'attire depuis de nombreuses années.
Billet pris, je m'envole demain pour Male après une dernière nuit à Negombo.

Pace Salute

14 août 2013

La région montagneuse

Kandy était notre destination. Nous avions tout entendu sur cette ville. En plein festival, y séjourner s'annonçait impossible.

Nous mettrons certes une petite heure fatigante à trouver une chambre mais qui s'avérera pas chère et agréable. 
Kandy et son lac agréable est au début de l'Esala Perahera, une procession en l'honneur de la relique de la Dent Sacrée de Bouddha conservée dans la ville. Cet événement, célebré depuis des siècles est le plus spectaculaire du pays et un des plus gros d'Asie du Sud. Des indiens, thaïlandais et autres bouddhistes des environs font également le déplacement. 
Des milliers de danseurs, jongleurs, percussionnistes et autres "officiels" défilent avec des dizaines d'éléphants danseurs en habits de lumières à la tête et la trompe recouvertes de multiples Led à la tombée de la nuit. Apres avoir assisté à la préparation des pachydermes, nous finissons assis par terre entourés de locaux qui, comme tous les sri-lankais étaient d'une gentillesse débordante. Ils nous expliquent la parade, nous donnent à manger et à boire. Ces rencontres me fascinent toujours autant. Un éléphant pris de panique provoquera un mouvement de foule mais sans conséquence. La fête a pu se poursuivre.
Nous sommes content de retrouver un lit et une position allongée après ces presque 5 heures passées assis sur du béton.

Nous quittons la ville le lendemain et c'est par train que nous rejoignons Nuwara Eliya. Le train est une des "attractions" du Sri-Lanka mais le tester n'est pas reposant. Il est lent, très lent même. Sans place assise au début, nous finissons par pouvoir poser nos séants sur une banquette. Les paysages sont fabuleux. Les forêts, champs de thé, rizières et autres cultures s'offrent à nos yeux. Nous nous arrêtons à Nuwara Eliya, trop fatigués pour poursuivre jusqu'à Haputale où nous avions prévu d'aller. Là encore trouver une chambre n'a pas été rapide et, fatigués et sous une pluie fine, nous nous jurons de réserver désormais à l'avance.

Hormis les cottages anglais datant de la colonisation, la ville est moche et sans intérêt. Notre chambre, sombre et humide n'est pas le cocon douillet dont nous avions besoin après ces heures de train... Mais c'est notre point de départ pour le parc national d'Horton Plains.

Au petit matin, vers 06h00, une pluie fine et un brouillard ont presque eu raison de notre motivation. Nous finissons par nous élancer dans le brouillard du parc après une heure de minibus, priant pour que les cieux nous découvrent ses beautés. Nos prières furent exhaussées et la randonnée et le point de vue étaient magnifiques. Perchés sur de hautes falaises, nous sommes à World's End car cela donne un sentiment de bout du Monde.
Nous sommes ravis de notre choix et reprenons un train pour Ella, décidés à se poser un peu.

Ella, ville touristique facilement identifiable à ces hordes de touristes et autres voyageurs qui déambulent dans les rues et qui peuplent les cafés-restaurants construits à cet effet.

Nous avions réservé une chambre via notre chauffeur de minibus et ce fut une belle surprise. L'endroit est parfait pour se reposer, perdu dans la forêt avec une vue imprenable sur les montagnes des alentours.
La encore un bon rice and curry, le plat sri-lankais viendra nous rassasier.
Nous ne courrons pas partout. J'ai pris froid à Nuwara Eliya et je me pose, me repose. Nous visitons tout de même une plantation de thé. Ce fut très intéressant et nous avons pu apprendre toutes les étapes de fabrication, de récolte et les différences entre les thés. Un agréable moment en pleine chaleur tropicale. Pour s'y rendre, nous avions opté pour des bus locaux, l'occasion de découvrir le Sebastien Loeb local, l'Ari Vatanen sri-lankais. Le chauffeur, un fou, faisait hurler son bus, du moteur au klaxonne, doublant dans les virages. Même si nous en rigolions, allions-nous en sortir vivant ?... Un homme qui se tenait debout, accroché à la barre centrale finira les deux pieds en l'air, quasiment a l'horizontal... Un vrai cartoon !

Le sud nous attend, nous avons hâte de retrouver une plage après ce séjour montagneux.

Pace Salute

11 août 2013

Siririya, la réserve de Minneriya et Dambulla

Nous sommes de retour dans les cites anciennes. Nous nous appuyons sur les infos d'Ysabel, une amie venue trainer son âme de voyageuse sur cette île en mai.

De nouveau du bus, lent et chargé, et pour finir un tùk-tùk pour trouver une guest-house perdue dans la forêt. Nous sommes de nouveau sous le charme des lieux.
Ce mode routard nous permet une fois de plus de rencontrer du monde. Des français encore mais ce sera une belle soirée ponctuée d'un yam's et nous ne pouvons qu'avouer notre défaite face aux gens de la capitale...
Nous partons de nouveau aux aurores afin d'éviter la foule du site de Sigiriya. Ce gros rocher qui semble avoir été déposé là par un géant est magnifique. La vue est imprenable sur la forêt tropicale mais c'est aussi l'ancien monastère ou palais construit en son sommet qui lui donne ses airs impériaux. Comme tous les sites touristiques du pays, l'entrée est chère. Nous payons une 20aine d'euros, environ 70 fois plus que les locaux. 
Nous ne regrettons pas notre levé matinal car le site devient vite une fourmilière quand nous nous en échappons. 
De retour à notre guest-house, le temps d'une petite sieste et nous repartons visiter la réserve de Minneriya et ses éléphants. 
Sophie, qui n'avait jamais vu d'éléphants autrement qu'au travers les grilles du parc de la Tête d'Or en a pris plein les yeux. C'est peut-être mon animal préféré car même si sa morphologie reste un mystère (et qui voudrait être affublé d'un tel appendice au milieu de la figure ?), la force qu'il dégage, son allure et sa démarche me fascinent. Nous verrons également un crocodile, un iguane géant, des buffles, des renards et autres oiseaux. Un bel après-midi, une belle journée. 
Le bon repas local du soir sera une délivrance pour nos corps affamés.

Nous décidons de ne pas aller à Polonnaruwa et filerons sur Kandy dans les montagnes. 
Au passage nous nous arrêtons à Dambulla sur les traces de Bouddha dont les grottes et les temples abritent de remarquables fresques et statues même si je dois avouer que se retrouver face à une cinquantaine de statues de Bouddha dans une même grotte frise le culte excessif. Lui qui ne se considérait pas comme un dieu, c'est loupé ! Là encore la vue est belle et le site méritait cet arrêt si l'on fait abstraction du kitchissime temple et musée sur Bouddha réalisé par les japonais aux pieds de ces belles grottes.

On the road again, in a crowded bus...

Pace Salute

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9 août 2013

Anuradhapura la cité ancienne et Nilaveli sur la côte est

Nous 

arrivons à Anuradhapura après un trajet en bus digne de ce qu'on pouvait en attendre. Lent, arrêts multiples, un peu poussiéreux. Il fait beau et chaud. La douche sera réparatrice, la bière salvatrice. 
Nous nous attaquons le lendemain matin à vélo a cette belle, riche et antique cite d'Anuradhapura. Les sites sont nombreux. Nous allons de dagobas en dagobas, de ruines de temples en ruines de monastères. Des singes nous accompagnent au plus grand plaisir de Sophie qui les découvre en liberté. Nous avons la chance d'assister à des processions aux pieds de deux immenses dagobas nous plongeant dans cette culture bouddhiste.
La journée sous le soleil à vélo fut une très belle journée qu'une bière bien fraiche viendra immanquablement clôturer...
Ce pays nous plait déjà et nous n'y sommes que depuis 2 jours. 
Sans itinéraire précis, notre programme restait libre et c'est en discutant et en dinant avec deux italiens que nous avons décidé de prendre la direction de la côte est pour aller passer quelques jours aux bords de l'océan dans le Golfe du Bengale.

Le petit-déjeuner fut rapide et matinal. Le seul bus part pour Trincomalee à 7h30. Ce n'est qu'en milieu d'après-midi que nous arrivons à Nilaveli. Le trajet fut long, fatigant, poussiéreux. 20 à 30 km/h de moyenne... La route est en travaux du début à la fin et ne sera probablement pas finie de sitôt. Notre bus capricieux demandera qu'on le pousse car impossible de le démarrer quand le chauffeur avait la mauvaise idée de caler. Pousser un bus plein à 8 personnes en plein soleil, c'était l'exercice du jour !
Nous trouvons une guest-house ouverte depuis 15 jours, nickel et pas chère. Mais c'est extenuée, fatiguée physiquement et nerveusement qu'arrive Sophie aux bords de l'eau. Heureusement le bon repas et le bain sous le soleil, les cocotiers et la plage de sable blanc lui font retrouver des couleurs.
Nous y passons deux jours afin de profiter, de se sentir en vacances et d'évacuer le stress et l'agitation bien française qui ont rythmés nos vies ces derniers temps.
Nous finissons la soirée sur la plage où les lumières des barques de pêcheurs dessinaient une ligne d’horizon et la tête dans les étoiles à regarder celles filant d'une constellation à une autre, d'une galaxie à une autre.

La plongée était aussi une des raisons de cette virée bangalienne (...). Nous faisons deux plongées sympas et je découvre Sophie sous l'eau, avec ces 6 ou 7 plongées seulement au compteur, une jeune girelle bien à l'aise. C'est du bonheur.
Les plongées, sans être exceptionnelles sont agréables. On s'attendait à plus de faune. Mais si le tsunami date de 9 ans déjà, les dégâts sont encore perceptibles sur la flore. Trincomalee et les environs ont payé un lourd tribu de 1 500 victimes lors de cette catastrophe.
C'est toujours aussi bon de se retrouver sous l'eau et d'oublier un instant sa vie de terrien.

Le Sri-Lanka, une destination très... française. Nous rencontrons beaucoup de français et même les locaux nous demanderont souvent pourquoi il y a autant de français dans leur pays.

Nous avons rechargé les batteries et sommes prêts à nous enfoncer dans le centre de l'île, à la découverte des autres paysages et des autres visages de ce pays.

Pace Salute

5 août 2013

Lyon - Genève - Abu Dabhi - Colombo

Départ version luxe ! Marie-Sophie et Audrey, des amies de Sophie nous prennent à Lyon direction Genève où nous passerons une belle soirée rythmée par les "Fêtes de Genève", grande fête foraine. C'est la premiere fois que je vois Genève ainsi.
Une bonne nuit et un bon petit-dejeuner plus tard, nous sommes à l'aéroport. Les formalités sont longues, pas le temps de se poser que l'on est dejà dans cet A340 direction Abu-Dabhi. Le vol est agréable et l'escale pas trop longue. Il est 03h30 du matin lorsque nous nous posons sur l'île du Sri Lanka. Pas mécontent d'arriver cependant.
La douane passée et les bagages recupérés, n'ayant rien réservé, nous nous efforçons de trouver une chambre car une furieuse envie de nous allonger à pointé son nez depuis déjà un moment. Nous sommes à quelques mètres de l'océan Indien. Le bruit des vagues sera notre berceuse.

Nos premiers pas en terre sri-lankaise sont agréables. Nous sommes à Negombo, ville sans grand intérêt à part celui d'être proche de l'aéroport et nous prenons la journée pour récuperer et nous immerger.

Notre premiere étape sera Anuradhapura.

Pace Salute

1 août 2013

Holidays..., J-1 !!!

  • Après une année riche et bien remplie, je m'apprete à m'envoler vers de nouvelles contrées.
    Ce sera le Sri Lanka, décision prise il y a 15 jours !
    L'Indonésie devait être la destination 2013 mais pour diverses raisons, le Sri Lanka nous ouvrira ses portes. Nous car cette année, le voyage est en duo. Sophie, jeune et jolie brune m'accompagnera pour les 15 premiers jours.
    Un sac à dos, un Lonely et un billet d'avion et le voyage est prêt...
    Ce voyage signera également un nouveau départ professionnel prévu début octobre. Nouvelle aventure, nouvelle ville, nouvel environnement. C'est ainsi que j'avance. Avec des projets, en découvrant. Et j'espère que ce pays m'apportera une fois de plus une belle découverte.
    Loin du stress, du management à la française, changer d'air était nécessaire.
    Genève - Abu-Dhabi - Colombo, 15h de voyage et à moi le Golfe du Bengale, l'Océan Indien, les forêts et les montagnes, les temples et les plats épicés..
  • La suite au prochain épisode...
  • Pace Salute
14 septembre 2012

Le Fuego

Le volcan FUEGO vient d'entrer en erruption ! Moi qui rêve de voir ça.
Mais on voit plus un gros nuage de fumées épaisses qui oblige nombre d'habitants à quitter les environs.

Pace Salute

3 septembre 2012

Guatemala City, la pose et l'envol

Plus grande capitale d'Amérique Centrale avec 1,2 millions d'habitants, elle s'étend sur une chaîne de monts érodés entaillés de profondes ravines.
Elle est en même temps sale, dangereuse et sans intérêt mais aussi fascinante. Je ne sais pas si c'est parce qu'on m'en a dit autant de mal que j'ai apprécié mon séjour bien que bref.
Je me trouve un hôtel au centre et pars à la découverte des environs. Je suis dans la "zona 1" où dans la rue piétonne se mêlent musiciens et spectacles de rue, les clowns animent le centre. Je prends mon temps, me promène au marché, regarde le "baissé" du drapeau sur la grande place, si grand qu'ils doivent être 8 à 10 pour le plier si minutieusement que seule ma mère serait capable de rivaliser de précisions...
Je finis la journée dans les lieux animés, observant et profitant de la nuit agitée, à boire des verres en écoutant de la musique live. C'est aussi le moyen de discuter avec cette population accueillante. Si on annonce dix meurtres par jour dans la capitale, je n'ai pas vu de tension particulière. Il s'agit plus règlements de comptes de mafieux et autres trafiquants ou d'éliminer ceux qui veulent améliorer les choses au détriment de leurs intérêts. 
Je rentre et passe une dernière nuit guatémaltèque.

Le lendemain, après un petit-déjeuner sur le marché, mon taxi, tel un fan de Loëb file à travers les rues heureusement peu fréquentées en ce dimanche matin. J'arrive vivant... Cela signe la fin de mon séjour, de mon voyage. Il me reste à décoller et atterrir trois fois et je serai chez moi. Installé en dernière minute en business class lors du premier vol, je retournerai en class eco pour la suite et ne parviendrai pas à dormir. La route a été longue mais ça fait partie du voyage.
C'est toujours un enchantement d'observer la terre du ciel, ces étendues qui semblent vierges, presque immaculées loin des agressions humaines où les nuages ne semblent être là que pour le décor. La pleine lune les illumine ainsi que les ailes de mon avion qui ne semblent pas vouloir se détacher.

S'il fut difficile de rentrer car j'aurais bien poursuivi ma balade plus au nord, ou au sud ; à l'est ou à l'ouest..., je rentre une fois de plus persuadé que ces moments là restent mon ballon d'oxygène avec lequel je m'élève un peu plus haut que la simple vie que je mène et c'est devenu un vrai besoin au delà du simple plaisir..

Il faut revenir pour pouvoir repartir...

Pace Salute

1 septembre 2012

Back in Guatemala !

Ce matin, j'ai repassé la frontière et suis de nouveau entré au Guatemala par la Mer des Caraïbes.
Apres un passage et une visite de quelques heures de Levingston, enclave garifuna du Guatemala, je descends le Rio Dulce en compagnie des deux français croisés à El ramate (le monde est petit !). Le Rio Dulce est un large fleuve entouré de forêts et de montagnes, pas si calme mais qui permet aux bateaux de s'y protéger lors d'ouragans dont c’est actuellement la période.
Je suis ce soir à Rio Dulce, la ville..., dans une auberge au milieu de la mangrove et je sens déjà que les moustiques ont l'air un peu hermétiques à mon répulsif... Mille et une espèces grésillent autour de ma cabane flottante, les grillons et les vraies grenouilles entament leurs concerts et la pleine lune ajoute à cette atmosphère et ce concert une ambiance particulière tout droite sortie d'un livre d'enfants.

Demain je partirais pour Guatemala City, dernière ville de mon voyage avant de reprendre mon avion dimanche qui me ramènera dans cette réalité qui ne m'enchante guère. Restera à en tirer le meilleur, à changer deux-trois choses et trouver un équilibre qui bien que forcement précaire devrait néanmoins réussir à me satisfaire. C’est du moins tout ce que j'espère.

Pace Salute

1 septembre 2012

Photos

Pour les photos, il faudra attendre mon retour en France, ca s'avère un peu complexe ici. Patience donc...

31 août 2012

Le Belize, terre metisse aux eaux turquoises

 

Le Belize, bien que très petit constitue un des pays dont les intérêts sont nombreux.
Eco-pionnier, ce pays compte une richesse écologique avec des forêts de toutes sortes, des ruines mayas, des ''rain forests'', la plus grande barrière de corail des Amériques aux fonds marins dignes d'un reportage de Cousteau et un grand métissage culturel avec les mayas, les garifunas, esclaves noirs importes par les anglais.
Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité.

Je fais la route avec une basque espagnole dont je ne sais comment écrire son nom (si tu me lis, peux-tu me le donner (avec mes excuses...)). Nous débarquons après un passage de frontière sans problème à Dangriga. Je suis aux bords de la Mer des Caraïbes que je découvre pour la première fois. Un bain dès mon arrivée est un passage obligé et mérité après les heures de bus. La langouste dégustée le soir fut un régal et tout aussi justifiée !…

Dès mon arrivée, les différences me sautent aux yeux. Les habitations, les garifunas, les routes. Le pays est plus développé que le Guatemala et plus cher (environ 3 fois). Je sais d'emblée que je vais m'y plaire.


La ville ne présente pas grand intérêt et je décide alors d'embarquer pour Tobacco Caye, petite île à 45 minutes de bateau. En fait d'île, il faut parler d'îlot. 200 x 100 m, minuscule bout de terre, de sable au milieu de l'eau, parfait pour poursuivre le ''vidage de tête''. Mais étant le seul plongeur sur l'île, ils refuseront de m'emmener. Je la quitte le lendemain et descends sur Placencia plus au sud, sur cette langue de terre, cette péninsule. Mais quel bonheur d'avoir fait le Robinson, nager des heures dans les eaux chaudes des Caraïbes !

Placencia... J'y passerais trois jours dont deux à plonger. Ce fut un de ces moments de plaisir qu'on aimerait partager avec un père. 5 plongées au cœur d'une magnifique barrière de corail et de réserves naturelles dont les coraux aux mille et une formes, aspects et couleurs rempliront mes yeux écarquillés, et une faune sous-marine dense. J'ai rendu visite aux raies, poissons de récifs et de corail, barracudas, requins, tortues, murènes, au toad fish, espèce endémique au Belize rare à observer. Le midi, nous déjeunons sur une île à peine capable de nous accueillir tant elle est minuscule. Nous essuyons un gros orage avant que le soleil ne reprenne ses droits. Quelle ambiance !
En sortant de la deuxième plongée, nous passerons un moment à nager avec d'énormes tortues, des raies et autres requins. Des dauphins nous feront l'honneur de venir jouer un moment autour de notre bateau, spectacle dont je ne me passerais jamais. Il n'en fallait pas autant pour passer une journée de rêve...
Je passe la soirée avec Brad (américain) et Enriena (danoise) avec qui j'ai passé la journée.
Le lendemain, nous partons à 6h pour 3 plongées sur Glover Reef, un des plus beaux endroits comme annoncé dans les dépliants... Mais ce fut en effet trois autres très belles plongées, avec de nouveau du corail magnifique encore préservé des agressions humaines,  et tous cette faune. J'irais réveiller un requin qui dormait paisiblement mais il ne m'en a pas trop voulu... De nouveau ces plongées resteront vives dans ma mémoire et seront comme souvent mon échappatoire dans les moments de stress. Il n'y a pas un meilleur endroit que sous l'eau pour s'évader de la stupidité humaine, de ces rythmes que l'on s'impose et de cette vie que l'on voudrait différente. 
C'est rempli de belles images que je quitte Placencia pour descendre plus au sud.

Mon étape suivante fut San Antonio, petit village maya perdu dans la ''rain forest''. Je suis le seul étranger. L'hôtel est réouvert pour moi seul. Je me promène dans les alentours, y découvre plus un tas de pierre que le temple maya décrit et le soir venu je dîne dans la maison des ''gérants'' et passe un moment à discuter avec Conception, le père de cette famille de 7 enfants. Je découvre une population authentique, exploitée par les garifunas, essayant de préserver leur environnement, leur culture et très accueillante.

Chaque soir ou presque, le ciel s'assombrit et le ciel s'illumine de milles éclairs découvrant les massifs environnants. La magie opère, sorte de spectacle pyrotechnique naturel. Ils donnent rarement lieu à des pluies qui restent localisées et surement dans les montagnes. Au petit matin seuls les halots d'humidité et quelques nuages légers persistent avant que le soleil ne s'impose de sa chaleur écrasante.

Je rejoins le lendemain Punta Gorda, dernier point de mon passage au Belize d'où je prendrais le bateau pour Levingston au Guatemala.
Punta Gorda, petite ville de bord de mer possède du fait de son poste frontière quelques infrastructures touristiques. Je termine mon séjour entre baignades, farniente et discussions à refaire le monde avec le patron de l'établissement, américain vivant ici depuis 24 ans. Sans oublier une dernière langouste dégustée au bord de l'eau.  Les vacances quoi...

Je garderais un très bon souvenir de mon passage dans ce magnifique pays et ce détour fut une vraie bonne idée ! Je suis enchanté !

Pace Salute

25 août 2012

Tikal et lac de Peten Itza

Arrivé à Flores après une route assez longue, je me prends une chambre. Je retrouve dans le même hôtel Daniel et Caroline, les deux allemands de Lanquin.
Balade nocturne et repas aux bords de l'eau. Après une découverte de la ville et de cette presqu'île, je pars pour El Ramate plus au calme et profite de ce calme pour lire et me baigner.

Je pars ensuite à la découverte de Tikal dont tous le monde parle tant.
Levé à 5h00 pour y être vers 6h00, le site m'offre une des plus beaux visages du Guatemala et de la culture maya. Construite vers 700 av. J-C. et devenue une très grande place maya vers 250 ap. J-C., je parcours le site sur des km pendant 6 à 7 heures avec Caroline et Daniel. Nous sommes une fois de plus dans cette forêt dense, impénétrable, sur les traces de ce qui fut l'une des civilisations les plus avancées en son temps. Les cris des animaux accompagnent nos pas. Les singes hurlent, les oiseaux cris et chantent, les toucans toucanes (...), les tapirs ne font quant à eux aucun bruit et les moustiques nous sifflent dans les oreilles. Des nuées nous entourent. Sans répulsif, il serait suicidaire de s'aventurer ici...  Les temples se succèdent, plus au moins hauts, d'autres sont encore enfouis dans la végétation. On imagine difficilement le travail accompli (ils ne connaissaient pas la roue). Le temps alterne entre orages, soleil, la brume matinale laisse place au soleil et donnera au site des ambiances contrastées, quasi mystiques et accentueront le caractère impressionnant de la visite. Je me suis régalé. De retour sur El Ramate, la baignade dans le lac fut salvatrice, sorte de jacuzzi réparateur.
Je passerais la soirée tranquille, à discuter avec deux français venus dîner dans mon auberge.

Demain, destination BELIZE ! En regardant les cartes et avec le temps qu'il me reste, une visite du Belize s'annonce être une bonne idée, histoire de passer un peu de temps aux bords de la mer des Caraïbes que je n'ai jamais vu et si possible y faire quelques plongées.
Le Belize m’a souvent attiré, ne serait-ce pour ce nom que je trouve si chantant. L'occasion est trop belle ! C'est ce que j'aime dans ce genre de voyage. Pas de programme laisse une grande liberté et découvrir ce pays où la culture diffère beaucoup de celle du Guatemala (culture ''garifuna'') m'enchante avant même d'y être ! Cette liberté n'a pas de prix.

Pace Slaute

22 août 2012

Lanquin et Semuc Champey

Bien décidé à prendre mon temps, je profite de cet endroit tranquille, dans ma cabane en bois tranquillement installé dans un hamac pour lire, me reposer et profiter.
Le soir même de mon arrivée, une fête a lieu dans la ville pour l'élection de la reine de Lanquin... J' vais afin de découvrir la vie et le folklore local. C'était d'un ennui que je n'ai accepté qu'une heure et demi... Je suis loin des rythmes et musiques africains !
Je me promène dans la ville, l'occasion d'une partie de volley avec les villageois. Il fait très chaud mais ce sont des moments que j'adore.
De retour à l'hôtel, je me baigne dans la rivière et finit par donner un coup de main à Simon, un irlandais en difficulté après être tombé de sa bouée lors de la descente de la rivière. Ce sera l'occasion d'une belle rencontre et nous formerons un bon groupe le soir même avec deux américains, les deux irlandais mariés depuis 15 jours et en voyage de noces (bien loin des destinations de l'île Maurice comme ils diront), d'une anglaise et de deux allemands. Nous passerons deux jours extra remplis de discussions, d'échanges et de rires autour de bonnes bières et de cuba libre...
Nous partons ensemble le lendemain découvrir Semuc Champey, un site d'une immense beauté naturelle, perdu au milieu de la forêt où des piscines naturelles et quelques cascades nous rafraichirons après une bonne marche sous une chaleur écrasante.

Même si le site est devenu un brin touristique, cela reste à l'échelle guatémaltèque et ce fut très sympa. Etre ainsi au milieu de la forêt, loin de tout et entouré de cette masse verdoyante, omniprésente, dense dont on ne pourrait pénétrer plus loin fut une belle découverte.

Le soir, nous passerons notre dernière soirée ensemble au milieu des rires, de jeux de cartes et d'alcools et je pense que mon ami Simon a eu un réveil difficile... Les au-revoir durèrent des heures, et nous nous sommes juré de nous revoir on en sait où, en Europe pourquoi pas. Espérons que nous y parviendrons, ces gens la sont tels que je les aime, sincères, francs et pleins de vie.

Je reprends la route le lendemain pour le Peten, direction Tikal, site maya.

Pace Salute

19 août 2012

La route pour Lanquin via les Hautes Terres

Buenas Dias !

San Pedro fut un petit coin de paradis, certes avec un côté touristique mais calme. Situé au bord du lac Atitlan, le paysage est superbe et la brume qui entoure ces sommets volcaniques au petit matin lui donne un aspect envoutant. 
Accompagné de Lena et Eva, deux autrichiennes avec qui je passerais la soirée, je trouve un des hôtels les mieux placé et le plus joli de la ville mais qui disposait également d'un dortoir donc à prix doux (60 quetzales soit 6 euros pour un hôtel aux bords du lac...). Au petit matin, tranquillement installé sur la terrasse à regarder le soleil prendre le pas sur les nuages et la brume donnant au lac des airs différents à chaque instant, je lis, prends des photos, profite. Le volcan qui surplombe majestueusement la ville dont le sommet me fut offert en spectacle finira par se couvrir d'une belle écharpe nuageuse. Nous ne le gravirons pas comme nous voulions le faire (1500m de dénivelé tout de même) et resterons à ses pieds.
Apres avoir pris le temps de me balader dans cette petite ville, de profiter du calme, je prends un bateau et traverse le lac pour rejoindre Panajacel puis un bus pour monter plus au nord
.

Je ferais halte à Chichicastenango, petite ville au marché animé après quelques heures de bus. Là, je ne croise plus de voyageurs ni même de touristes. Il se met à pleuvoir fortement en cette fin de journée, juste le temps de grignoter un bout dans une échoppe ambulante du marché avant d'aller me poser dans cette chambre d'hôtel sans charme.
Au petit matin, alors que le soleil chasse les nuages et la brume, je prends un bon petit déjeuner local sur le marché et pars un peu plus au nord.
Je fais halte à Sacapulas. Cette ville est une ville un peu banale mais, située aux pieds de la chaîne des Cuchumatanes et aux bords du large Rio Negro est de ces villes où j'aime regarder la vie locale défiler. Alors que la fin de journée arrive, un violent orage se met à gronder. Il est arrivé lentement, enrobant les montagnes de son manteau nuageux tel un édredon que l'on poserait sur un berceau. La ville est plongée dans le noir, un noir intense mais chaud. Les éclairs illuminent le ciel faisant apparaître les contours des montagnes environnantes. Puis les éclairs tombent sur les montagnes, un tombera dans un vacarme sans nom sur la colline de l'autre côté de la rivière. Quel spectacle ! L'électricité s'étant coupée, il me reste à lire quelques pages à la lueur de ma frontale avant de m'endormir, il n'est que 20h30...

Je reprends la route le lendemain et la route est longue, difficile. La population toujours accueillante. La route, appelée dans mon guide la "route de tous les dangers" ne l'est pas. Certes les orages mettent à mal la montagne qui, loin d'être en granit fond sur la route et la rend difficilement praticable. Les pierres, coulées de boues et autres roches sont omniprésentes. Mon minibus sautille, zigzague mais les paysages sont fabuleux. Mais elle n'est pas dangeureuse.
Dans la série comment faire rentrer 24 guatemaltèques (et un français) dans un minibus de 15 places ?... Les faire payer, tout simplement... et après, à vous de trouver un bout de place !
Arrivé à Coban où je pensais faire halte, je reprends un bus de suite pour Lanquin car il n'est pas si tard. Mais les 2h de bus supplémentaires auront raison de moi, j'arrive fatigué. Mais je me trouve un hôtel au bord de l'eau, certes rempli de gringos mais dont l'ambiance (pas celle de l'accueil mais des voyageurs) semble sympa. 
Ce sera parfait !

 Pace Salute

15 août 2012

Un peu de repos à Antigua

Arrivé samedi soir sur Guatemala City après un long voyage un brin fatigant de 21h, un réveil à 04h30 (merci encore à Thierry pour m'avoir emmené si matinalement à l'aéroport !), je me trouve une chambre non loin de l'aéroport de Guate et je plonge dans un lourd sommeil.

Le voyage s'est bien passé, enchaînant vols et escales via Amsterdam et Atlanta avec ce que ca comporte d'attente, de repas "compagnie aérienne" et de passages de portiques de sécurité. Mais je suis en vacances, en voyage...

 A Atlanta, après un passage à la douane américaine long (il ne faut pas avoir d'escale courte...) j'étais censé récupérer mon bagage et le réenregistrer mais il n'est jamais arrivé. Il arrivera à Guatemala City sans encombre mais petite frayeur.
Dès le lendemain matin, sans passer par la case "capitale", je pars pour Antigua à 1h de bus. C’est la que le voyage commence vraiment. Je suis au cœur de l'Amérique Centrale, dépaysement assuré.

Antigua, avec ses petites maisons colorées et ses volcans qui semblent la surveiller autant que la menacer, est un petit joyau.

Je retrouve mes marques, une auberge remplie de voyageurs, un dortoir et me voilà installé. Je pars à la visite de la ville, sac au dos, les yeux écarquillés et curieux. La ville est un peu touristique mais a su garder son âme je trouve. Je me promène, je n'ai pas de programme et me laisse porter par la vie.
Il fait beau et c'est super agréable. J'enchaîne de longues nuits, jusqu'a 14h, récupérant un peu de ce passif accumulé depuis bien longtemps.

Les voyageurs sont nombreux et de tous les coins du Monde. Australiens, anglais, espagnols, américains, français... Cela prouve que ce pays est réellement attirant. La population est accueillante et les paysages s'annoncent magiques.

Nous sommes mercredi et je pars aujourd'hui pour San Pedro La Laguna, petit village aux bords du lac Atitlan, autre coin de repos assuré.

Hier, après un loupé d’une agence le matin qui devait m'emmener au volcan Pacaya, un des volcans actifs de la région,  j'y suis allé l'après-midi. Entré en éruption il y a seulement deux ans, ca donnerait envie d'aller au sommet bien qu'il n'y ait pas de lave à voir. Mais la balade est belle et ce paysage lunaire est digne d'un décor de film.
Je me posais parfois la question pourquoi les populations qui vivent aux pieds de volcans actifs ne partaient pas plus loin pour être moins exposés mais il suffit de venir ici pour comprendre. Ils y ont leurs vies, leurs terres, leur histoire et les paysages sont si magnifiques que l'on comprend qu'ils veuillent rester là.

Je repars en balade en attendant le bus pour San Pedro.

Que c'est bon d'être de nouveau sur les routes du Monde, loin de ma vie lyonnaise.....

Pace Salute

4 août 2012

J-7... Le retour du Voyage

J-7 avant mon départ pour le Guatemala !...
Il était temps de repartir sur les routes du Monde. La vie lyonnaise me pousse à m'évader, à rechercher une fois de plus un peu de tranquillité, de sérénité, de calme.
L'Amérique Centrale m'attirait alors j'ai pris mon billet, sans rien prévoir d'autre pour le moment. La vie guidera mes pas. Le Guatemala fut mon choix pour sa culture et sa situation géographique. Bien d'autres pays m'attirent dans les environs mais la météo n'est pas la meilleure en cette période. Le Guatemala apparait comme un bon compromis. Des orages quotidiens peuvent rythmer les fins de journées, ça peut être sympa pour les photos sauf si l'humidité est trop forte le reste du temps. Je verrais sur place.
Le rythme de ces six derniers mois, si intense n'a pas été de tout repos. C'est bien fatigué que je pars mais bien décidé à recharger les batteries, à me vider la tête, à réfléchir une fois de plus à tout ça. Pourquoi une telle course effrénée ? Après quoi cours-je ? Est-ce la société qui nous impose ce rythme ? Est-ce que j'en rajoute ? Est-ce que j'y trouve mon compte ?
Car telle est la question. Ce n'est pas l'effort fourni qui est important ni tant le résultat mais plus si cela nous fait avancer et si cela nous correspond. La question pour ma part reste ouverte et mérite que je m'y penche. Oh, je n'espère pas y trouver une seule réponse, simple et sans équivoque, je commence à me connaître mais si cela me permet d'avancer un peu sur le chemin de la connaissance de moi-même et de mon environnement, ce sera déjà pas mal.
Il va falloir que je me remette à l'espagnol que je n'ai pas pratiqué depuis l'Argentine. Je voulais prendre des cours mais c'en est resté au stade de la simple volonté, sorte de "bonne résolution du 01 janvier"...
Une semaine de travail et un envol matinal samedi m'emmènera dans un premier temps à Guatemala City, la capitale que je devrais quitter rapidement pour Antigua, une ville plus calme où je pense me (re)poser quelques jours.

A bientôt, sur place cette fois-ci.

Pace Salute

7 mars 2012

La lune et les étoiles

Il faut toujours viser la lune car même en cas d'échec, on finit dans les étoiles...

Pace Salute

12 décembre 2011

Mille et une lieues selon Tao

Un voyage de mille lieues commence par un seul pas...

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